Merci et pardon à Jeunsai Pluki, qui nous a envoyé cette info….
ROME (AFP) – De la tomate, fruit roi des primeurs italiens, à la fabrication de sacs plastiques biodégradables, il n’y a qu’un pas qu’une équipe du Centre national italien de recherche (CNR) affirme être en mesure de franchir.
Le principe de la transformation est simple, selon Barbara Nicolaus, auteur d’une étude sur la réutilisation des rebuts de la tomate et chercheuse à l’Institut de chimie biomoléculaire de Pozzuoli, près de Naples (sud), dépendant du CNR. "Notre programme de recherche vise à extraire et purifier des polysaccharides obtenues des rebuts de la transformation de la tomate pour en faire des sacs plastiques biodégradables", a-t-elle expliqué à l’agence italienne Ansa. "Un projet pilote est déjà en cours d’expérimentation dans plusieurs entreprises de la région de Naples et a suscité l’intérêt d’autres conserveries étrangères", a-t-elle ajouté. Son collègue, Rocco De Prisco, a précisé que "dans deux ou trois mois, on saura si le procédé est rentable pour les industriels de la conserve". Les polysaccharides sont des sucres à très longues chaînes moléculaires que l’on peut trouver dans les fibres végétales. Selon l’étude, leurs caractéristiques physico-chimiques permettent de développer un matériau biodégradable, utilisable comme sac plastique mais aussi comme bâche dans les cultures. L’Italie produit chaque année quelque 65 millions de quintaux de tomates, qui sont accommodés à toutes les sauces, notamment dans les mets les plus connus de la cuisine italienne, la pizza et les pâtes.
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Comme on l’a vu ici, les sacs biodégradables à base de mais sont plus polluant globalement que les sacs plastiques classiques. Notamment à cause de la culture du mais. Ce que j’aime bien dans cette idée, c’est qu’on recycle les tomates pour en faire des sacs, on est donc bien dans l’optimisation des déchets !