Comme vous le savez (si vous ne saviez pas, faites un sourire et dites "oui, oui" ça passera très bien)
Les sacs plastiques c’est
- 1 seconde de fabrication, 20 minutes d’utilisation
- 100 à 400 ans de dégénération
- 16 000 sacs distribués par seconde dans le monde (475 en france soit 15 milliards par an)
- 100 millions d’euros dépensés par an pour leur élimination
- 122 millions de sacs présents sur le littoral français en continue (moi c’est celui là qui me fait le plus mal…)
- Les fragments de plastiques mettent en péril la faune et la flore aquatique (ben oui, parce que le sac, quand tu ne le vois plus, y en à encore !!!) (source wwf)
Donc en gros, il faut qu’on se bouge un peu, parce que là… ça passe pas….
Ca faisait longtemps que je voulais parler de Néosac, mais j’attendais un peu de lire l’avis des autres, car moi, tout seul, je suis intelligent comme un plan de mais OGM.
Neosac donc, c’est un sac que l’on dit biodégradable. Je dis bien dégradable, pas fragmentable. C’est à dire que selon ses concepteurs, des industriels de haute-loire, tu peux le laisser dans la nature et hop il se transforme en terreau !
Je trouve ça assez sympa comme initiative. Le hic, selon novethic, c’est que les créateurs ne veulent pas dévoiler leur secret. On les comprend, ben oui, il faut pas nous plus demander à Panoramix de filer la potion au romains. Néanmoins, ça pose un vrai problème… c’est qu’on ne peut que compter sur leur bonne foi pour savoir si NeoSac est en effet bio dégradable, sans risque pour la nature.
C’est souvent comme ça l’écologie, comme tout d’ailleurs, t’es toujours un peu obligé d’avancer à l’aveuglette.
Je reste convaincu que le changement viendra des habitudes pas des produits. Tout d’abord parce qu’un produit ça change, mais une habitude c’est déjà plus dur. Du coup le défi est dur, mais une fois en place, il devrait tenir !
En plus, le sac qui se décompose en 3 mois, ça ne règle pas tout:
"Ah c’est moche la plage ici ! "
" T’en fais pas c’est des sacs bio-dégradables, dans 3 mois ils ne seront plus là"
" Ben oui, mais mois dans trois mois…."
L’avantage aussi, c’est que aujourd’hui les chèvres mangent les sacs (oui, je sais, c’est pas très fut’ fut’ une chèvre…) et finissent pas se remplir l’estomac, ne plus se nourrir et donc mourir.
Or, comme le sac n’était pas bio dégradable, ben la carcasse se décomposait, mais pas le sac, ça faisait un peu désordre.
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