Petite réaction à l’article de Anne-Claire Guilain dans la Voix du Nord.
Le covoiturage, ça ne marche pas. ça me fait un peu penser au « ça imprime pas » de la pub IBM. ça ne veut pas dire grand chose car en fonction des régions / des sites / du type de covoiturage / des parties prenantes, on observe de grand succès, comme de grands échecs.
Chez Ecolutis, nous avons identifié 3 grands facteurs clés de succès pour les projets de covoiturage
Une communication efficace de lancement pour :
- Informer massivement
- Atteindre rapidement une masse critique dutilisateurs, capitale pour lefficacité du service.
Un service de qualité intuitif, performant,personnalisé et humain
- Intuitif pour concrétiser rapidement les résolutions prises grâce à la sensibilisation et éviter la frustration et labandon.
- Performant pour faire de la recherche dun covoitureur un succès, satisfaire la demande mais aussi stimuler ladhésion des personnes pas encore convaincus.
- Personnalisé pour favoriser lappropriation de loutil
Un suivi régulier tout au long de lannée pour :
- Informer, communiquer, stimuler, convaincre. Car si tout le monde connait le covoiturage, il faut réussir à faire passer à l’acte.
- Soutenir, assister, guider. Cest le rôle du standard téléphonique qui répond aux questions des utilisateurs et qui leur donne les coordonnées de covoitureurs potentiels.
- Améliorer, adapter, innover. Cest le rôle de l’équipe de développement.

Le problème c’est quand dans 30% des cas, on n’investit que dans le site internet, et dans 70% des cas, on y ajoute la communication de lancement. Mais ce n’est que très rarement que l’on pense au suivi régulier.
A La Rochelle, nous avons inscrit 2% de la population au service, 42% des inscrits covoiturent régulièrement.
Comment obtenir ce résultat ? En étant chaque semaine depuis 3 ans, dans les entreprises pour convaincre.