Souvent, on ne veut pas demander pardon parce que
« non mais ! C’est pas de ma faute quand même si j’ai pas eu le temps de venir !  »
ou alors
« ça va, ok je ne t’ai pas bien parlé, mais j’ai le droit d’être énervé moi aussi de temps en temps ».

En fait, pour demander pardon on attend d’avoir tort.
Alors que finalement, demander pardon ce n’est pas reconnaitre qu’on à tort, mais reconnaitre qu’on à fait du tort.

Le pardon prend alors un sens beaucoup plus relationnel, qu’une simple reconaissance de SON erreur.
Il permet de reconnaitre et d’écouter la souffrance ou la vexation de l’autre. Qu’elle soit grande ou infime.

Ainsi, on peut demander pardon si on arrive en retard à une réunion, même si c’est à cause de la grève. On peut demander pardon car on a oublié quelque chose.

Peut importe la raison qui nous a ammené à blesser / inquiété / fragilisé l’autre.
Pardonner c’est reconnaitre que nous avons bléssé, intentionnellement ou non.