Il y a quelques temps, je me suis posé la question de l’impact du réchauffement climatique sur les prix de l’immobilier. Récemment, la question est revenue sur le tapis par l’intermédiaire de JCM alors que nous réfléchissions à l’achat de nos futurs bureaux.
« Si c’est pour acheter des bureaux sur 20 ans, il serait peut être judicieux de ne pas acheter sur la côte ». C’est vrai qu’avant de signer le compromis pour ma maison, j’avais regardé un peu la cote, je m’étais rassuré en constatant que mon jardin culminait à 7m d’altitude ! Donc on avait le temps de voir venir les hausses de 3-4 m du niveau de la mer. Avec un peu de chance, j’habiterais même plus près de la plage ! Mais je crois que c’était plus intellectuel qu’autre chose, car 7m en bord de mer, ça reste assez vulnérable. Surtout si la mer s’est rapprochée.

Chez nous la crise de l’immobilier, on l’a vu. Mais bon je dois vous avouez que le petit bourg au bord de la mer, a bien gardé la cote.
Notre crise immobilière à nous, elle risque d’arriver quand les assureurs vont sortir de leurs tiroirs leurs études de risques. Car c’est sûr ils doivent se pencher sur la question. Commune par commune, quartier par quartier, la base de données des risques en fonctions des prévisions du GIEC doit être en train de se constituer. Ce sont les primes d’assurances qui vont monter petit à petit, le passage de quartier en zone vulnérables aux catastrophes naturelles etc….
Parfois je me dis, « tu fabules, ça n’arrivera jamais ! La mer restera un premium ». Peut être Toujours est-il que les belles maisons en front de mer, le long des falaises de calcaire, me semblent rester un peu plus longtemps sur le marché qu’avant, car de fait, la mer avance, raccourcissant les jardins et on ne peut pas la retenir.